Justine Ray Photographe - Biographie

Imaginez le désœuvrement des 25 ans. Il fait doucement sourire nos aînés mais traumatise la jeunesse. Justine Ray a aujourd’hui 26 ans et si son âge n’est pas immuable, sa passion elle, est restée intacte au fil des ans.

Passion partagée en famille, la photographie fait partie de la vie de Justine depuis son plus jeune âge. Elle grandit avec les appareils jetables, passe aux compacts, à l’argentique Pentax ou Olympus et manipule aujourd’hui avec brio le Canon 6D. Au cours de ses voyages, son hobby devient une passion. Quand l’heure est au choix, Justine décide de se lancer dans des études générales d’Art Littéraire. Mais la photo au bout des doigts, notre photographe tourne le dos à la théorie pour se lancer pleinement dans ce qui deviendra son métier. Au cours de ses trois années sur le Campus des Métiers et de l’Entreprise, Justine perfectionne sa technique et se familiarise avec les coulisses du métier dans un laboratoire d’imprimerie. Lors de sa dernière année, elle est embauchée comme photographe reporter pour le journal municipal Le Montreuillois, sa carrière est, sans aucun doute, lancée.

Diplômée en juillet 2016, elle souhaite profiter et voyager mais doit manger. Désabusée de se nourrir de vente et de commerce, le divorce est consommé lors de premier voyage au Canada en Septembre 2018. Elle prend conscience qu’il n’y a que la photographie pour elle, c’est ce qu’elle veut ! Justine continue donc d’être à temps-partiel comme pigiste pour le journal de la ville de Montreuil. En même temps, elle est sur le terrain et couvre différentes manifestations politique et féministe. Au travers de ses photos Justine me dit vouloir faire passer un message et quand je lui demande lequel, elle me répond : « je veux photographier le détail que personne ne voit, montrer plus que ce que la réalité a à nous offrir ». Mais au-delà de l’aspect esthétique qu’elle a recherché dans ses dernières expositions ("Architecture entre Paris et Montreuil" et "Rencontres") ou poétique avec son Reportage sur les Humanistes de Paris, Justine développe une fibre militante. Elle veut « rapporter » ce qu’elle a vu (Reportages manifestations), elle veut montrer ce que les gens ne voient pas (Reportage des collages Féminicides).

Je dois l’admettre, j’ai fait une erreur. Sa passion ne reste pas intacte au fils des ans et ceux qui la connaissent en conviendront ; sa passion ne cesse de croître car comme elle aime à le dire, elle « avancera toujours, ne reculera jamais ». Après ce plaidoyer, je vous somme de ne plus douter : la photographie et Justine vivent une histoire commune. Aujourd’hui, elle vous invite simplement à faire un bout de chemin avec elle.

Ecrit par Aurélia Lagandré.